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L’AMIAG tire la sonnette d’alarme

Suite aux récentes dispositions prises par le Ministère de l’Agriculture (#MAPMDREF), les membres de I’AMIAG (Association Marocaine de l’Irrigation Par Aspersion et Goutte à Goutte) se sont réunis le 21 Janvier 2023 à Casablanca pour alerter contre ces mesures non concertées, qui mettent à mal tout un secteur d’activité.

Ainsi, aux difficultés suffisamment sérieuses qu’a connues le secteur pendant la période de la pandémie, s’ajoute une contrainte de taille liée l’application de nouvelles circulaires ministérielles, avec effet rétroactif, sans concertation avec les représentants du secteur, et sans tenir compte de sa spécificité et de son importance au niveau national. Diffusées respectivement le 06/10/2022 et le 30/12/2022, ces circulaires détaillent les nouvelles exigences d’octroi de subvention, à savoir :

– l’adhésion obligatoire à l’AMO par tout bénéficiaire de subvention,

– l’obtention de l’autorisation de pompage.

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L’association supporte pleinement les initiatives de couverture sociale obligatoire ainsi que celles liées à la préservation de l’eau. Cependant, elle ne peut cautionner les mesures rétroactives desdites circulaires, et ce, pour les raisons suivantes :

– L’exigence de l’AMO pour les projets d’équipement en #irrigation déjà approuvés met en porte-à-faux les sociétés d’irrigation ayant déjà fourni et installé des équipements, dont les paiements deviennent tributaires de l’adhésion à l’#AMO de l’agriculteur. Or, les entreprises n’ont aucun moyen de faire pression pour obliger des agriculteurs à s’inscrire à la CNSS.

– L’autorisation de pompage pour l’approbation des dossiers antérieurs à 2021 : les sociétés, pour la plupart de tailles modestes, ont investi des montants conséquents pour la réalisation des études préalables et se retrouvent durement endettées.

Le secteur de l’irrigation se retrouve ainsi dans une situation très délicate qui met clairement en péril plus de 1800 sociétés et leurs 8.000 salariés.

150 membres de l’AMIAG ont assisté à cette réunion d’urgence pour discuter de ces diverses contraintes et de leur impact désastreux sur leur activité, sachant que la micro-irrigation est un contributeur important au développement rural dans notre pays. Les acteurs présents ne contestent pas les mesures introduites par la circulaire, mais leur mise en application rétroactive. Ils revendiquent par ailleurs que les dossiers qui ont été approuvés et dont les entreprises ont entrepris les travaux soient débloqués.

Pour rappel, l’AMIAG est une association à but non lucratif qui a démarré ses activités en 2004. Elle représente les professionnels du secteur de l’irrigation : sociétés de fabrication, d’importation, d’installation ou de revente du matériel d’irrigation, réparties sur tout le territoire marocain, et dont le nombre s’élève actuellement à plus de 400 entreprises.

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