Selon un article paru sur FreshPlaza, les producteurs de la région de Séville doivent prendre des mesures préventives pour protéger leurs 48 000 orangers des bactéries mortelles qui ont déjà dévasté les cultures d’agrumes en Asie, en Amérique latine et aux États-Unis.[/images_grid]
La campagne européenne « Life for Citrus », à laquelle participent l’Espagne, le Portugal, la France et l’Italie, élabore des stratégies visant à enrayer la propagation du Huanglongbing (HLB). Causé par la bactérie Candidatus liberibacter, il est propagé par certains insectes et peut détruire complètement un agrume en cinq ans.
L’infestation a déjà atteint des niveaux épidémiques dans 48 pays asiatiques et 53 États africains, ainsi qu’au Brésil et aux États-Unis. Elle a été détectée en Chine en 1943, en Afrique en 1947 et, en 2005, elle avait commencé à dévaster les orangeraies de Floride. Il n’est pas encore arrivé en Europe, mais l’insecte vecteur a déja débarqué.
« L’un des vecteurs, Trioza eryteae, a déjà été détecté aux Canaries, au Portugal et à Galice, dans le nord-ouest de l’Espagne, mais pas la bactérie », explique Francisco Arenas, directeur de l’institut de recherche Las Torres en Andalousie, dans le sud de l’Espagne. « Le problème est qu’une fois que le vecteur arrive, tôt ou tard, la maladie arrive aussi ».
La municipalité de Séville et Life for Citrus ont lancé un projet pilote visant à encourager la propagation des insectes et des oiseaux qui s’attaquent au ravageur qui propage la maladie, dans le cadre d’une tendance à travailler avec la nature plutôt que contre elle.
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