Le piégeage sexuel, méthode rapide et peu coûteuse, pour prévenir le risque potentiel d’un ravageur, est une des techniques par laquelle est arrivé le raisonnement de la lutte. Assez bien développé sur certaines cultures, notamment les vergers et les primeurs, il permet aux agriculteurs, quotidiennement confrontés aux pressions des nuisibles, d’accommoder leur décision à la menace potentiellement encourue. Sa fonction initiale avait ajouté à la phytoprotection une innovation combinant la surveillance pour un meilleur contrôle, l’économie en pesticides, le respect de l’environnement et des précautions confortant la sécurité du consommateur. Cette appréciation ex ante des déprédateurs étant bien reconnue, on constate que 50 ans après le piégeage sexuel est resté circonscrit au conseil sans que les captures enregistrées soient traduites quantitativement en chiffres exacts des populations.
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