Interview de Laurent Boavida, Responsable de Communication et Marque du Groupe SIPCAM Espagne et Afrique du Nord, à propos de la communication numérique dans le secteur de la protection des cultures et l’engagement de l’entreprise sur les réseaux sociaux.
SIPCAM approfondit sa stratégie numérique. Pourquoi maintenant ?
Laurent Boavida : SIPCAM dispose depuis longtemps de canaux sur Facebook, LinkedIn, Twitter et YouTube, car nous pensons qu’il s’agit d’un important facteur de reconnaissance pour l’entreprise, ainsi que de canaux idéaux pour avoir un lien direct avec les parties prenantes. Les réseaux sociaux sont toujours en mouvement et en évolution. Nous avons décidé d’élargir notre stratégie et de multiplier les canaux en ouvrant de nouveaux comptes pour SIPCAM Inagra, plus spécifiques au marché de l’Afrique du Nord car nous pensons que ce sera une nouvelle vitrine pour SIPCAM pour communiquer de manière plus vaste. D’ailleurs nous venons aussi de lancer notre nouveau canal Instagram, une nouvelle porte d’entrée pour communiquer avec un public plus jeune grâce aux photographies et aux infographies. En outre, nous investissons dans la publicité numérique sur tous les canaux mentionnés ci-dessus afin de pouvoir diffuser plus largement notre image de marque.
Quels objectifs vous êtes-vous fixés avec ce pari ? Quelles parties prenantes comptez-vous atteindre ?
Laurent Boavida : L’un de nos principaux objectifs est d’obtenir plus de followers et de diffuser notre contenu, mais pas à n’importe quel prix. En d’autres termes, nous analysons en permanence les utilisateurs de ces réseaux afin d’adapter notre message aux principaux groupes d’intérêt. En effet, il ne sert à rien d’avoir beaucoup de followers si aucuns d’entre eux ne fait partie de vos parties prenantes. L’idée est que nos messages atteignent les agriculteurs, les distributeurs de produits phytosanitaires et de biostimulants, les techniciens agricoles et les coopératives. Mais pas seulement, nous venons aussi d’ouvrir un nouveau blog en Espagne, www.sipcamcontigo.com, et nous avons également lancé la Chaine SIPCAM-UCO de numérisation pour l’agriculture durable avec l’Université de Cordoba. Avec ces nouvelles initiatives, nous voulons nous adresser au grand public, afin qu’il comprenne la valeur de l’agriculture et de la protection des cultures comme quelque chose de fondamental pour garantir une alimentation saine, durable et exempte de parasites ou de maladies.
Quels outils allez-vous utiliser dans cette nouvelle stratégie ?
Laurent Boavida : Nous utilisons les principaux réseaux sociaux connus. Chaque plateforme dispose de systèmes d’analyse qui nous permettent de comprendre quand et comment il est préférable de communiquer et quel type de messages est le plus approprié en fonction du public cible (image, image et texte, vidéo…). En outre, nous utilisons Google Analytics et Semrush comme outils numériques pour la publication et l’amélioration du référencement SEO.
Quel contenu envisagez-vous de diffuser ?
Laurent Boavida : Chez SIPCAM, ce qui nous caractérise avant tout, depuis plus de 40 ans, c’est notre proximité. Nous voulons que toute personne qui approche notre marque par le biais des réseaux sociaux soit consciente de cette réalité. Par conséquent, nous diffusons des informations telles que les journées techniques sur le terrain que nous organisons, les foires auxquelles nous sommes présents, les informations techniques des résultats des tests de développement de la R&D, les vidéos diverses de conseils d’application de nos produits pour améliorer la rentabilité des agriculteurs. En bref, dans nos réseaux, nous communiquons de manière transparente sur toutes les activités que nous entreprenons chaque jour pour relever les défis actuels et futurs de la production agricole.
Pensez-vous que la présence numérique des entreprises du secteur des biostimulants et des produits phytosanitaires augmente ?
Laurent Boavida : Bien sûr, c’est indéniable. Cela fait maintenant 14 ans que je travaille dans le secteur de la communication sur la protection des cultures et, lorsque j’ai commencé, la présence numérique était quasiment inexistante. Aujourd’hui, toutes les entreprises du secteur sont de plus en plus présentes sur les réseaux sociaux et les médias numériques. SIPCAM a été l’une des premières entreprises à avoir une présence numérique, c’est pourquoi nous sommes aujourd’hui encore engagés dans la transformation numérique. Le monde agricole est en pleine transformation numérique et les agriculteurs sont de plus en plus technicisés et jeunes. Aujourd’hui, tous les acteurs du secteur utilisent leur smartphone pour obtenir des conseils d’application, des informations techniques et des informations sur les dernières nouveautés en matière de protection des plantes.
De quel capital humain disposez-vous pour lancer cette initiative ?
Laurent Boavida : Nous avons, en plus du département de marketing, un département de communication que je dirige avec ma collègue Yolanda Pretel, chargée du travail de conception graphique, et mon autre collègue, Ángela Ribes, chargée du marketing numérique que nous avons embauchée il y a deux ans, lorsque nous avons réalisé qu’il était nécessaire d’avoir une personne dans le personnel pour faire partie de la famille SIPCAM et pouvoir développer de plus en plus ce domaine. En outre, nous travaillons avec plusieurs agences externes de communication et de transformation numérique, ainsi qu’avec des collaborateurs et des partenaires dans le monde de la numérisation agricole. En bref, nous misons de plus en plus sur le numérique, car ce n’est pas l’avenir mais le présent.
Nous invitons tous les acteurs du secteur agricole à nous suivre sur les réseaux sociaux afin d’être au plus près de nous.
SIPCAM. Oui, à vos côtés.