Les pommes de terre souffrent aussi de la sécheresse et de la canicule
Même avec une surface de près de 612 000 ha, en hausse de 2,2 % par rapport à l’an dernier, le groupe des cinq plus grands pays producteurs de pommes de terre du nord-ouest européen (NEPG) n’est pas sûr que la production 2019 soit « au niveau des rendements moyens ». L’état des parcelles est « bon mais, dans presque toutes les zones de culture du NEPG, la sécheresse est de plus en plus préoccupante » et les quantités d’eau disponibles pour l’irrigation, lorsque celle-ci est possible, s’amenuisent de jour en jour.
Malgré des superficies en augmentation dans quatre des cinq plus grands pays producteurs de pommes de terre du nord-ouest de l’Europe (zone NEPG) (à l’exception de la Grande-Bretagne), principalement en Allemagne (+ 3,6 % par rapport à l’an dernier contre + 2,2 % de hausse globale) et des plantations réalisées dans les temps et dans de bonnes conditions, permettant un enracinement solide, « les premiers signes de sénescence apparaissent » selon le groupe de producteurs européens. « L’état des cultures est bon mais la sécheresse, les fortes chaleurs et les niveaux d’eau disponibles pour ceux qui peuvent irriguer sont de plus en plus préoccupants. »
Au cours des trois à quatre semaines précédentes, les variétés hâtives ont commencé à être arrachées et les rendements sont plutôt « moyens », notamment en Allemagne où ils se situent autour de 42 t/ha. En outre, les premières pommes de terre de consommation récoltéessont celles qui ont été plantées le plus tôt et qui ont « reçu le plus de pluies », donc qui devraient obtenir les meilleurs résultats. Les planteurs, comme les opérateurs du marché à terme, « craignent que les cinq pays du groupe NEPG n’atteignent pas le rendement moyen ».
Tout n’est pas encore perdu cependant car « la plupart des kilos sont produits en août et septembre ». La météo des jours à venir sera donc déterminante : de fortes précipitations sont indispensables pour sauver la production de pommes de terre. Un point positif à la sécheresse néanmoins : « le mildiou est maîtrisé ». Mais « la présence de doryphore a été signalée dans le nord de la France, en Belgique et aux Pays-Bas ».
Source : terre-net