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« Pour cela, nous avons utilisé une parcelle de 100 m x 100 m avec deux tournières de 10 m et des fourrières latérales de 5 m. La parcelle a ensuite été clôturée. Le travail du sol et le semissont réalisés par des passages de 1 à 2 mètres et les applications de traitement par des passages de 2 à 6 mètres. Nous souhaitions utiliser des machines existantes de petites tailles pour augmenter la résolution à l’intérieur de la parcelle. La coupe de la moissonneuse ne fait ainsi que 2 mètres de large pour optimiser la production de la carte de rendement. »

« Lors de la réalisation des mesures, nous avons utilisé un drone volant afin de surveiller la croissance des plantes et un drone sur roues pour les analyses de sols. Les autres opérations ont été réalisées par un microtracteur avec les outils appropriés et pilotés par GPS. » 

« Je peux vous garantir qu’aucune personne n’est entrée dans la parcelle depuis le début des essais », s’exclame Jonathan Gill. Et si en effet tel est le cas, cette parcelle est la première au monde à être travaillée de manière entièrement robotisée.

Des questions restent toutefois en suspens pour les chercheurs : est-ce là un nouveau secteur industriel ? Combien de temps encore avant une commercialisation de ces solutions ? Ils travaillent maintenant au déplacement du hangar à la parcelle en exploitant des antennes téléphoniques 5G de nouvelle génération. L’objectif, à terme, est, pour ces chercheurs, de créer la première ferme autonome au monde avec des rotations complètes des productions et des machines travaillant en essaim.

Source : terre-net